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Les modes de vie urbains en 2050 / Los modos de vida urbanos en 2050

REHVIF

Habiter les villes du futur

Les mondes urbains en transition et la recomposition des systèmes d’acteurs autour des projets de villes habitables, soutenables et intelligentes

 

REHVIF est la mise en réseau de 7 plateformes nationales de recherche multidisciplinaires : France, Canada, Colombie, Côte d’Ivoire, Équateur, Mexique et Sénégal (voir les partenaires ci-dessous) portant sur les transformations des villes contemporaines, autour de l’habiter dans le contexte de la transition territoriale, écologique et numérique.

Ce réseau s’appuie sur un partenariat entre le monde scientifique et différentes catégories d’acteurs qui participent à la production de la ville (collectivités locales, acteurs économiques, acteurs de la société civile). Orienté vers la production de connaissance, la formation à la recherche.

Il a pour ambition de faire émerger de nouvelles modalités de partenariats scientifiques et ceci au travers de dispositifs susceptibles de porter de « nouvelles sciences de la ville » autour de trois axes :

Axe 1 : La transition territoriale : évolutions des formes urbaines et des modes de vie et d’habiter.

Les villes sont d’abord des espaces habités et elles assurent ainsi la constitution d’une forme particulière du lien social, l’urbanité, et du lien politique, la citadinité. Les modes de vie et d’habiter sont constitués par un ensemble de pratiques quotidiennes récursives et de représentations sociales associées, par un habitus, propres à un groupe ou à une classe sociale ou territoriale. Or, sous l’effet des technologies du transport et du numérique, les villes se sont transformées. Si les modes de vie et d’habiter sont en partie déterminés et contraints par les formes urbaines, c’est de moins en moins le cas au vu de l’intensité de la mobilité des citadins et de l’utilisation des outils numériques par les habitants des métropoles, qui tendent à les affranchir du territoire local, avec toutefois d’importantes inégalités.

Axe 2 : La transition socio écologique : réorientation de pratiques pour gérer la complexité et l’incertitude.

Appliqué à la ville, le développement durable est un paradigme issu de la lente prise de conscience de l’impact des usages urbains sur l’équilibre environnemental, la conservation en termes de quantité et de qualité des ressources (eau, énergie, sol, matières premières), ainsi que sur le dérèglement climatique. La recherche d’une adéquation entre économie, environnement, et social implique de prendre en compte les enjeux liés à la prévention des risques et à l’adaptation au changement climatique (îlot de chaleur urbain, inondations, glissements de terrain, risques technologiques, risques sanitaires, sécurité alimentaire). Répondre à de tels défis nécessite l’appropriation de ce paradigme, provocant des répercussions dans les formes et les échanges urbains et dans les modes de vie et d’habiter ; qui seront influencées par le rôle prépondérant qu’a aujourd’hui le numérique dans nos sociétés.

Axe 3 : La transition numérique : de la « ville intelligente » à l’« intelligence territoriale » et à l’appropriation sociale de technologies numériques.

Le modèle des « villes intelligentes », pour autant qu’il y en ait un, est en cours d’élaboration. Il a toutefois une histoire, il s’inscrit dans la généalogie de ce que l’on appelait il y a peu les “villes numérique” en Europe, ou “Ciudades Digitales” en Amérique latine (notamment autour de la “Red ibero-americana de las ciudades digitales”), il prolonge à la fois les dynamiques instituées par les débats politiques autour du “développement durable” et ceux portant sur la “société de l’information”. Bien qu’imprécis, fortement discuté, ce modèle des “villes intelligentes” peut se définir par le recours systématique ou en voie de systématisation des acteurs de l’urbain, notamment l’acteur public de référence, aux technologies numériques. Ce recours vise à optimiser le fonctionnement de la ville dans plusieurs directions, en particulier dans la gouvernance et dans la production et mise à la disposition des services urbains adaptés aux besoins de la population.






Partenaires du réseau

Habitar las ciudades del futuro

Mundos urbanos en transición y recomposición de sistemas de actores en torno a proyectos de ciudades habitables, sostenibles e inteligentes

 

REHVIF es la creación de redes de 7 plataformas nacionales de investigación multidisciplinaria: Francia, Canadá, Colombia, Costa de Marfil, Ecuador, México y Senegal (ver socios a continuación) sobre las transformaciones de las ciudades contemporáneas, en torno a la vida en el contexto de lo territorial, ecológico. y transición digital.

Esta red se basa en una alianza entre el mundo científico y diversas categorías de actores que participan en la producción de la ciudad (comunidades locales, actores económicos, actores de la sociedad civil). Orientado a la producción de conocimiento, formación investigadora.


Su ambición es sacar nuevas modalidades de asociaciones científicas y esto a través de dispositivos que puedan traer “nuevas ciencias de la ciudad” en torno a tres ejes:


Eje 1 : Transición territorial: evoluciones de las formas urbanas y de modos de vida y habitar.

Las ciudades son, primeramente, espacios habitados y, por lo tanto, garantizan la constitución de una forma particular de vínculo social, la urbanidad, y de vínculo político, la citadinidad. Los modos de vida y habitar son constituidas por un conjunto de prácticas cotidianas recursivas y representaciones sociales asociadas, por un habitus, propios de grupos o clases sociales o territoriales. Ahora bien, especialmente bajo el efecto de las tecnologías del transporte y de las tecnologías digitales, las ciudades se han transformado. Si los estilos de vida y el habitar están determinados y limitados en parte por las formas urbanas, este es cada vez menos el caso dada la intensidad de la movilidad de los habitantes de las ciudades y el uso de herramientas digitales por parte de los habitantes de las ciudades. el territorio local, aunque con importantes desigualdades.

Eje 2: Transición socioecológica: reorientación de prácticas para gestionar la complejidad y la incertidumbre.

Aplicado a la ciudad, el desarrollo sostenible es un paradigma que surge de la lenta toma de conciencia del impacto de los usos urbanos sobre el equilibrio medio ambiental, la conservación en términos de cantidad y calidad de los recursos (agua, energía, suelo, materias primas), así como sobre el cambio climático. La búsqueda de un equilibrio entre la economía, el medio ambiente y la sociedad implica tener en cuenta los aspectos relacionados con la prevención de riesgos y la adaptación al cambio climático (isla de calor urbana, inundaciones, deslizamientos de tierras, riesgos tecnológicos, riesgos sanitarios, seguridad alimentaria). Responder a tales desafíos requiere la apropiación de este paradigma, provocando repercusiones en las formas e intercambios urbanos y en las formas de vida y habitar; lo cual estará influenciado por el papel predominante que tiene la tecnología digital en nuestras sociedades hoy.

Eje 3: La transición digital: de la “ciudad inteligente” a la “inteligencia territorial” y la apropiación social de las tecnologías digitales.

El modelo de “ciudades inteligentes”, si existe, está en curso de elaboración. Pero, tiene una historia, y hace parte de la genealogía de las que hasta hace poco se llamaban “ville numerique” en Europa, o “ciudades digitales” en América Latina (en particular en torno a la “Red iberoamericana de las ciudades digitales”), el modelo prolonga tanto las dinámicas establecidas por los debates políticos en torno al “desarrollo sostenible” como las relativas a la “sociedad de la información”. Aunque impreciso y muy discutido, este modelo de “ciudades inteligentes” puede definirse por el uso sistemático o el desarrollo sistemático de las tecnologías digitales por parte de los actores urbanos, en particular el actor público de referencia, a las tecnologías digitales. Este recurso tiene por objeto optimizar el funcionamiento de la ciudad en varias direcciones, en particular en la gobernanza y en la producción y prestación de servicios urbanos adaptados a las necesidades de la población.





Socios de la red

Canada:


Colombia:



Côte d’Ivoire:

Ecuador:

France:

México:

Sénégal:


Responsable du réseau :
Gerente de la red:
Université LAVAL
Université du Québec à Montréal (UQAM)

Universidad Nacional de Colombia en Medellín (UNAL)
Facultad de Minas (UNAL)
Universidad Pontificia Bolivariana (UPB)

Université Alassane Ouattara de Bouaké (UAO)

Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO)

Université Toulouse II Jean Jaurès (UT2J)

Universidad Autónoma Metropolitana (UAM)

Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)


Emmanuel EVENO, Université Toulouse II Jean Jaurès

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rehvif@univ-tlse2.fr

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